Dans une nouvelle autobiographie, Berlusconi révèle qu’il avait essayé d’éviter que les pays occidentaux ne déclarent la guerre à l’Irak en 2003, et à la Libye en 2011… Sans succès.
Dans ce livre d’entretien avec Alan Freidman, Berlusconi révèle qu’il entretenait une relation amicale avec Kadhafi, qu’il essayait de réhabiliter sur la scène internationale en échange de contrats pétroliers et gaziers juteux pour l’Italie. Ses capacités à tisser des liens personnels avec des leaders du Moyen-Orient ont fait de lui, selon ses confessions faites à l’auteur, le pilier des négociations entre l’Occident et cette région.
L’ex-Premier Ministre a notamment déclaré qu’il pensait que l’Irak ne pouvait qu’être tenu par un régime militaire, et qu’il avait multiplié les efforts afin de dissuader Bush et Blair de lui déclarer la guerre. Il a notamment proposé d’envoyer Saddam en exil en Libye. Mais Bush était, selon le livre, inarrêtable et souhaitait se venger d’une supposée tentative d’assassinat de son père par le président irakien.
Ainsi, lors d’un déjeuner avec Condoleezza Rice et Colin Powell, Berlusconi a essayé de faire comprendre qu’une invasion de l’Irak se devait d’avoir une base légale. Après un discours d’une dizaine de minutes au cours duquel il utilisa une allégorie, comparant Bush à un lion et le roi de la jungle, et Saddam à un loup, George Bush a déclaré qu’il allait «lui botter le cul», à cause du plan du président irakien pour tuer son père.
ARTICLE COMPLET : ABOSSA NEWS
